Complainte de Poulailler
Title
Complainte de Poulailler
Synopsis
Poulailler
see: http://fr.wikipedia.org/wiki/Chauffeurséd'Orgres
Les Chauffeurs d'Orgres désignent une bande de criminels qui sévit en Beauce de 1785 à 1792.
Les Chauffeurs d'Orgres se rattachent à la tradition de banditisme sous l'Ancien Régime, commencée dans la région par la bande de Hulin vers 1760.
Jean Renard dit Œ‚ Poulailler Œé
Les rescapés de la bande de Hulin intgrent alors la bande de Jean Renard, lui-mme un natif d'Ouarville qui a brigandé en Beauce et en Sologne pendant plus de dix ans déjà à cette date. Expert dans son domaine, il est surnommé Œ‚ Poulailler Œé en référence au sujet d'intért préféré des renards dont il porte le nom. Il ne manque pas d'une certaine allure, arborant une perruque de marquis, coiffé d'un feutre retapé à la militaire, chaussant des éperons. Il porte aussi sous sa tunique un baudrier qui supporte une panoplie de flibustier : paire de pistolets chargés, poignard à longue lame, sabre d'officier de cavalerie ; et, à la bretelle, un mousquet chargé.
Le lieutenant général de police Louis Thiroux l'appréhende fin 17856, suite à quoi les versions diffrent quant aux modalités de sa mise à mort : par l'estrapade ou un traitement similaire à Dourdan7, ou pendu à Longjumeau, où il avait commis un de ses crimes6.
see: http://fr.wikipedia.org/wiki/Chauffeurséd'Orgres
Les Chauffeurs d'Orgres désignent une bande de criminels qui sévit en Beauce de 1785 à 1792.
Les Chauffeurs d'Orgres se rattachent à la tradition de banditisme sous l'Ancien Régime, commencée dans la région par la bande de Hulin vers 1760.
Jean Renard dit Œ‚ Poulailler Œé
Les rescapés de la bande de Hulin intgrent alors la bande de Jean Renard, lui-mme un natif d'Ouarville qui a brigandé en Beauce et en Sologne pendant plus de dix ans déjà à cette date. Expert dans son domaine, il est surnommé Œ‚ Poulailler Œé en référence au sujet d'intért préféré des renards dont il porte le nom. Il ne manque pas d'une certaine allure, arborant une perruque de marquis, coiffé d'un feutre retapé à la militaire, chaussant des éperons. Il porte aussi sous sa tunique un baudrier qui supporte une panoplie de flibustier : paire de pistolets chargés, poignard à longue lame, sabre d'officier de cavalerie ; et, à la bretelle, un mousquet chargé.
Le lieutenant général de police Louis Thiroux l'appréhende fin 17856, suite à quoi les versions diffrent quant aux modalités de sa mise à mort : par l'estrapade ou un traitement similaire à Dourdan7, ou pendu à Longjumeau, où il avait commis un de ses crimes6.
Set to tune of...
Il pleut, il pleut (bergère) &c.
Transcription
Adieu mes chers Confreres
Je ne vous verrai plus.
Je suis pris, j'ai beau faire
Mes pleurs sont superflus
Aux yeux de la Justice
Je vais me devoiler
Pour subir le supplice
Que j'ai trop merité
Je naquis dans la France
Mon nom est Poulailler
Des ma plus tendre enfance
Je me mis a voler
Chez moi dans ma famille
Et dans divers pays
Mon histoire fourmil
Des Vols que j'ai commis
Orphelin de bonne heure
Sans bien et sans parens
Je quittait ma demeure
Et je vecus aux Champs
En Vieillard respectable
Pendant plus de six mois
M'offit chez lui la table
S'interessa pour moi.
Mais bientot dans mon ame
l'Enfer lana ses traits
Le Vin, le Jeu, les femmes,
Tout m'offrit des attraits.
J'abandonnait le gite,
De mon vieux protecteur
Et sous l'habit d'hermite
Longtems je fus voleur.
Dejà la renommée
Annonoit mes exploits
Au bout de deux années
On me vit dans les bois
D'un ton plein de fureur
Demander aux passant
Ou la bourse ou la vie
C'etait mon passe tems.
Le jour j'etoit en Ville
Sans le moindre soupon
Le Soir dans mon azile
Avec mes compagnons
Sous un roc effroyable
De tout risque à l'abri
Le Vin, le Jeu, la table
Dissipaient nos soucis.
Tantot en Gentilhomme
Et tantot en bourgeois
Sould l'Air d'un honnete homme
A tous je fis la loi
Je filoutoit sans cesse
Sans cesse j'excroquais
Avec beaucoup d'adresse
Aux yeux meme du guet
Dieux quel affreux supplice
Je vois l'executeur
De la haute justice
J'en tremble de frayeur
Par trs juste sentence
Je me vois condamner
A l'affreuse potence
Pour mes crimes expirer.
Je ne vous verrai plus.
Je suis pris, j'ai beau faire
Mes pleurs sont superflus
Aux yeux de la Justice
Je vais me devoiler
Pour subir le supplice
Que j'ai trop merité
Je naquis dans la France
Mon nom est Poulailler
Des ma plus tendre enfance
Je me mis a voler
Chez moi dans ma famille
Et dans divers pays
Mon histoire fourmil
Des Vols que j'ai commis
Orphelin de bonne heure
Sans bien et sans parens
Je quittait ma demeure
Et je vecus aux Champs
En Vieillard respectable
Pendant plus de six mois
M'offit chez lui la table
S'interessa pour moi.
Mais bientot dans mon ame
l'Enfer lana ses traits
Le Vin, le Jeu, les femmes,
Tout m'offrit des attraits.
J'abandonnait le gite,
De mon vieux protecteur
Et sous l'habit d'hermite
Longtems je fus voleur.
Dejà la renommée
Annonoit mes exploits
Au bout de deux années
On me vit dans les bois
D'un ton plein de fureur
Demander aux passant
Ou la bourse ou la vie
C'etait mon passe tems.
Le jour j'etoit en Ville
Sans le moindre soupon
Le Soir dans mon azile
Avec mes compagnons
Sous un roc effroyable
De tout risque à l'abri
Le Vin, le Jeu, la table
Dissipaient nos soucis.
Tantot en Gentilhomme
Et tantot en bourgeois
Sould l'Air d'un honnete homme
A tous je fis la loi
Je filoutoit sans cesse
Sans cesse j'excroquais
Avec beaucoup d'adresse
Aux yeux meme du guet
Dieux quel affreux supplice
Je vois l'executeur
De la haute justice
J'en tremble de frayeur
Par trs juste sentence
Je me vois condamner
A l'affreuse potence
Pour mes crimes expirer.
Gender
Date
Printing Location
Se Vend A paris chez Basset rue St. Jacques
URL
http://www.youtube.com/watch?v=xAH8KTedn18
Notes
Wikipedia:
Il pleut, il pleut, bergre (French pronunciation: äó†[il plöŸ il plöŸ bÄé¾¾ÍÄé¾], It's raining, shepherdess) is a French song taken from the operetta Laure et Pétrarque, written in 1780 by Fabre d'églantine. The music was written by Louis-Victor Simon.
The shepherdess to which the song refers is the French queen Marie Antoinette who loved to play the shepherdess in the Hameau de la reine of the Palace of Versailles. The rain and the storm coming could be an allusion to the troubles that led to the French Revolution.
It was sung for the creation of the National Guard after Bastille Day. Some years later, d'églantine hummed it on his way to the guillotine.
The first title of the song was Le Retour aux champs ("Back to the fields") before getting its current title in 1787. It is also known as The Storm.
In the final of the first act of the opera Barbe-Bleue (1866), Jacques Offenbach plays the first notes of the song while Barbe-Bleue shows the shepherdess Boulotte as his next wife.
Edmond Rostand introduced this song at the end of his drama L'Aiglon (1900). We can hear it in the opera that Arthur Honegger and Jacques Ibert have drawn from this play in 1937.[1]
Il pleut, il pleut, bergre,
Presse tes blancs moutons ;
Allons sous ma chaumire,
Bergre, vite, allons :
J'entends sur le feuillage,
L'eau qui tombe à grand bruit ;
Voici, voici l'orage ;
Voilà l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant ;
Prends un abri, bergre,
A ma droite, en marchant :
Je vois notre cabaneäóé
Et, tiens, voici venir
Ma mre et ma séur Anne,
Qui vont l'étable ouvrir.
Bon soir, bon soir, ma mre ;
Ma séur Anne, bon soir ;
J'amne ma bergre,
Prs de vous pour ce soir.
Vas te sécher, ma mie,
Auprs de nos tisons ;
Séur, fais-lui compagnie.
Entrez, petits moutons.
Soignons-bien, ô ma mre !
Sont tant joli troupeau ;
Donnez plus de litire
A son petit agneau.
C'est fait : allons prs d'elle.
Eh bien ! donc, te voilà ?
En corset, qu'elle est belle !
Ma mre, voyez-là.
Soupons : prends cette chaise ;
Tu seras prs de moi ;
Ce flambeau de meléze
Brùlera devant toi :
Goùte de ce laitage ;
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage ;
Il a lassé tes pas.
Eh bien ! voilà ta couche,
Dors-y jusques au jour ;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergre,
Ma mre, et moi, demain,
Nous irons chez ton pre
Lui demander ta main.
Il pleut, il pleut, bergre (French pronunciation: äó†[il plöŸ il plöŸ bÄé¾¾ÍÄé¾], It's raining, shepherdess) is a French song taken from the operetta Laure et Pétrarque, written in 1780 by Fabre d'églantine. The music was written by Louis-Victor Simon.
The shepherdess to which the song refers is the French queen Marie Antoinette who loved to play the shepherdess in the Hameau de la reine of the Palace of Versailles. The rain and the storm coming could be an allusion to the troubles that led to the French Revolution.
It was sung for the creation of the National Guard after Bastille Day. Some years later, d'églantine hummed it on his way to the guillotine.
The first title of the song was Le Retour aux champs ("Back to the fields") before getting its current title in 1787. It is also known as The Storm.
In the final of the first act of the opera Barbe-Bleue (1866), Jacques Offenbach plays the first notes of the song while Barbe-Bleue shows the shepherdess Boulotte as his next wife.
Edmond Rostand introduced this song at the end of his drama L'Aiglon (1900). We can hear it in the opera that Arthur Honegger and Jacques Ibert have drawn from this play in 1937.[1]
Il pleut, il pleut, bergre,
Presse tes blancs moutons ;
Allons sous ma chaumire,
Bergre, vite, allons :
J'entends sur le feuillage,
L'eau qui tombe à grand bruit ;
Voici, voici l'orage ;
Voilà l'éclair qui luit.
Entends-tu le tonnerre ?
Il roule en approchant ;
Prends un abri, bergre,
A ma droite, en marchant :
Je vois notre cabaneäóé
Et, tiens, voici venir
Ma mre et ma séur Anne,
Qui vont l'étable ouvrir.
Bon soir, bon soir, ma mre ;
Ma séur Anne, bon soir ;
J'amne ma bergre,
Prs de vous pour ce soir.
Vas te sécher, ma mie,
Auprs de nos tisons ;
Séur, fais-lui compagnie.
Entrez, petits moutons.
Soignons-bien, ô ma mre !
Sont tant joli troupeau ;
Donnez plus de litire
A son petit agneau.
C'est fait : allons prs d'elle.
Eh bien ! donc, te voilà ?
En corset, qu'elle est belle !
Ma mre, voyez-là.
Soupons : prends cette chaise ;
Tu seras prs de moi ;
Ce flambeau de meléze
Brùlera devant toi :
Goùte de ce laitage ;
Mais tu ne manges pas ?
Tu te sens de l'orage ;
Il a lassé tes pas.
Eh bien ! voilà ta couche,
Dors-y jusques au jour ;
Laisse-moi sur ta bouche
Prendre un baiser d'amour.
Ne rougis pas, bergre,
Ma mre, et moi, demain,
Nous irons chez ton pre
Lui demander ta main.
Collection
Citation
“Complainte de Poulailler,” Execution Ballads, accessed November 3, 2024, https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/1014.