<![CDATA[Execution Ballads]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=55&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=1606&sort_field=Dublin+Core%2CCreator&output=rss2 Fri, 29 Mar 2024 04:20:01 +1100 una.mcilvenna@unimelb.edu.au (Execution Ballads) Zend_Feed http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss <![CDATA[Chanson nouvelle d'une servante de Laon laquelle a esté bruslee toute vive pour avoir empoisonné sa maistresse, pensant avoir son Maistre en Mariage.]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/973

Title

Chanson nouvelle d'une servante de Laon laquelle a esté bruslee toute vive pour avoir empoisonné sa maistresse, pensant avoir son Maistre en Mariage.

Subtitle

Sur le chant, Il y a un cler en ceste ville, &c.

Set to tune of...

Il y a un cler en ceste ville, &c.

Transcription

Escoutez un cas déplorable,
De moy chetive & miserable,
Qu'ay fait par trop aventureux
Par un conseil pernicieux.
Moy que estois pauvre servante,
Mal avisée & peu sçavante
Ay faict à ma maistresse tort,
la mettant du tout à mort.
C'est ennemy remply de rage,
Pour me tirer à son servage
M'est venu ainsi recevoir,
Pour mon âme excellente avoir.
Disant d'invention meschante,
Que plus je ne serois servante,
Si poison voulois acheter
Pour ma maistresse empoisonner.
Moy entant ainsi poursuivie
De ce faux Sathan par l'envie,
Je m'absenta de la maison
Pour acheter ceste poison.
Et puis par une folle rage
Je la vins metter en son potage
Dont ma maistresse par l'effort
De ce poison fut mise à mort.
Dequoy esmerveillé mon magister
Qui rien ne sçavoit du faict traistre
Que j'avois meschamment commis
Fut en grande tristesse mis.
Faisant soudain devoir extreme,
Pour donner remede à sa femme,
De courir aux Chirurgiens,
Pour y trouver quelques moyens.
Mia il n'ont seu en nulle sorte
Retarder ceste poison forte,
Dont ma bonne maistresse helas,
Fut tout soudain mise au trespas.
Mon maistre ignorant la furie
De la poison & maladie,
Fit subit ma maistresse ouvrir,
Pour le vilain faict descouvrir.
Aussi tost ma maistresse ouverte,
Ceste poison fut descouverte
Et fut tout averé le cas,
De sa mort subite & trespas.
Voyant la trahison meschante
Et que j'estois seule servante
Mon maistre s'en va au Prevost
Lequel me vient saisir bien tost.
Estant ainsi en prison mise
Et puis par la justice enquise
De ce meschant traistre forfait
Soudain j'ay confessé mon faict.
Disant que soubs espoir volage
D'avoir mon maistre en mariage
J'avois donné ceste poison
A ma maistresse en trahison.
Le cas confessé, la justice
Me condamne au dernier supplice
Et de passer par la rigueur
Du feu en tresgrande douleur.
Ainsi par ma faute insensée
Seray toute vive bruslée
Comme je l'ay bien merité
Par mon faict plein de cruauté.
Or entre vous autres servantes
Ne soyez comme moy meschantes,
Priez pour moy le doux Jesus
Conduire mon ame là sus.

Method of Punishment

burning

Crime(s)

murder

Gender

Date

Printing Location

Lyon: Simon Rigaud, 1606
'La Fleur du Rozier des chansons'
]]>
Thu, 24 May 2018 13:58:33 +1000
<![CDATA[Chanson nouvelle de deux hommes qui ont mangé quatre cens quarante neuf enfàs en forme de Loups, lesquels ont esté bruslés dans la ville de Liege,]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/974

Title

Chanson nouvelle de deux hommes qui ont mangé quatre cens quarante neuf enfàs en forme de Loups, lesquels ont esté bruslés dans la ville de Liege,

Subtitle

Sur le chant de Montgommery.

Set to tune of...

Montgommery

Transcription

Combien pernicieux,
Que laisse le service,
Du puissant Roy des cieux,
Pour dans le précipice:
De Sathan, malheureux,
Et aux absides creux,
Y faire sa demeure,
Ce Lyon furieux,
Nous a aillé les yeux,
C'est une chose seure.
Comme Loups ravissants,
Nous courons la campagne
Pour nuire aux innocents,
Le mal nous accompagne:
Des dents plus que du fer:
Pour plaire à Lucifer,
Nous faisons grand carnage,
Tant aux villes qu'aux champs,
Comme bourreaux meschans,
Les enfans en bas aage.
Quelque temps sans cesser,
Dura nostre malie:
Mais il faut confesser:
Que tout c'est artifice:
Car nos petits enfants:
Qui n'en estoyent contens:
Le dirent à leurs mres,
Desireux de vanger:
Le meurtre & le danger:
Des innocens leurs frres.
Les frres n'osant pas:
Dire la boucherie:
Ny le cruel repas
Que faisait la furie
De ces deux malheureux
Par trop impetueux:
Encontre l'innocence,
Le sang messe d'iceux
Monta jusques aux cieux
Elle demanda vengeance.
Les enfans de rechef
Commencerent à voix haute
De chanter le meschef
De leur pre & la faute,
Disant nos peres loups,
Se jetteront sur nous:
Aussi leur fiers rage,
Grand Dieu soyez nous doux
Et que vostre courroux
Leur soit pour héritage.
La Justice entendit
De ces enfans la plainte,
Qui bien les deffendit
De senrir nos attaintes
Nous confessons pour gray
Que des innocents c'ay
Quatre cents & quarante
Et plus avons mangez
En cruels loups changés
Chacun s'en mescontente.
Nous sommes condamnés,
Pour aller au supplice:
Et au feu destinez,
Pour si grande malice
De Dieu le jugement
Perpetuellement:
Juste et équitable:
Ne laissent tels forfaits
N'y tels bourreaux infects
Jamais impunissables.
Messieurs ne souffrez pas
Aller votre jeunesse
Pour gouster les appas
Des Sorciers qui sans cesse
Blasphement en tout lieux
Encontre le gray Dieu
Et de leur maléfice
Se vengent contre tous
Car le Diable est jaloux
De son divine service.

Method of Punishment

burning

Crime(s)

murder, werewolves

Gender

Date

Execution Location

Lige

Printing Location

Lyon: Simon Rigaud, 1606
'La Fleur du Rozier des Chansons Nouvelles'

Notes

Lyrics to chant de Montgommery (1559):
Combien est oublieux
Qui se ¥åe à fortune!
Encor' plus malheureux
Qui par trop l'importune.
En sont souvente fois
Les princes et les roys
En grand meschef et honte :
Moy trs bien le cognois
Que nagures j'estois
De Mont-GommeryäóÖ comte.
]]>
Thu, 24 May 2018 13:58:33 +1000
<![CDATA[Complainte et regret d'une jeune fille, laquelle a esté exécutée dans la ville de Aure de Grace]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/1015

Title

Complainte et regret d'une jeune fille, laquelle a esté exécutée dans la ville de Aure de Grace

Subtitle

en Normandie pour avoir deffaict son propre enfant. Sur le chant, Demandez l[e] à votre père pareillement à vostre mère.

Set to tune of...

Demandez l[e] à votre père pareillement à vostre mère

Transcription

Or escoutez je vous en prie,
La complainte que je vas dire
D'une fille agée de vingt ans
Qui c'est gouvernée meschamment.
Sathan maudit tout plain de rage
Ma faict faire un grand outrage
Me conseillant de paillarder:
Et puis mon propre enfant tuer.
Ne suis je pas bien miserable
J'estoit d'un lieu tres-honorable
Avoir commis ce or peché
Helas qui ma d'es-honnoré.
Mon Pere avoit en abondance
D'or & d'argent & de chevance
Pour me marié richement,
A quelque honneste marchant.
Mais Cupidon trompeur infame
Ma enflambé le corps & l'ame
J'ay voulu prendre mes esbas,
Avec un jeune Advocat.
Comme n'ayant de Dieu la crainte
Quant je seu que j'estois ensainte
[J'ay] conclu une trahison:
Mais j'en resenty le guerdon.
Dans le grenier je suis montée
[?] celle fin de l'anfantée
Enfans que nul ne me verroit
Mais le bon Dieu point ne dormoit.
Soudain je l'ay pris par la gorge
Sans avoir de luy misericorde
D'une ache je l'ay tué
Puis l'ay jetté dans les privé.
Alors voicy venir ma Mere
Qui descouvry tout mon affaire
Estant faschée & courroussée
Elle mesme ma accusée.
Me voilla prise & liée
Et dedans la prison fut menée
Enserrée bien estroittement,
En attendant mon jugement.
La justice a ordonnée
Que j'aurois les deux point couppée
Et les mamelles tenaillé,
Car je l'ay fort bien merité.
Puis apres à une potence
Seray mise pour recompence
Je prie Dieu de paradis,
Qu'il face a mon ame mercy.
Entre vous autre jeune fille
Prenez example a ma follie
Gouvernez vous plus sagement
Las que je n'ay fait en mon temps.
A Dieu mon Pere a Dieu ma Mere
Auquel j'ay grand' vitupere
Je vous crie a tous mercy,
Priez Dieu pour moy mes amis.

Method of Punishment

mutilation, hanging?

Crime(s)

infanticide

Gender

Date

Printing Location

Lyon: Simon Rigaud, 1606
'La Fleur du Rozier des chansons'

URL

https://play.google.com/books/reader?printsec=frontcover&output=reader&id=zdg5AAAAcAAJ&pg=GBS.PA43
]]>
Thu, 24 May 2018 13:58:39 +1000
<![CDATA[Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung...Von dem grausamen Mörder/ Hans Eissenbeiß]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/1038

Title

Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung...Von dem grausamen Mörder/ Hans Eissenbeiß

Subtitle

Die Erste/ Von dem grausamen Mörder/ Hans Eissenbeiß genandt/ zu Eliasbrunn ... auch wie der Thäter gefangen und gericht worden zu Lobenstein ... Anno 1606. Im Thon: Es ist gewißlich an der Zeit/ &c. Die Ander/ Von etlichen Jüden von Trient/ in Welschland ... Im Thon: Warumb betrübstu dich mein Hertz &c. Die Dritte/ Von einem armen Bawersman[n] und seiner Tochter ... Im Thon: Wo Gott der Herr nicht bey uns &c.

Synopsis

On Monday, 28 April 1606, around 10am, the 42 year old farmer Hans Eisenbeiss took an ax and killed his six children, his pregnant wife and his maid. His servant, who was in the field at the time, escaped the killing and could later pinpoint Eisenbeiss' hiding place in a nearby forest called Geschwandholtz. Eisenbeiss was later arrested in that forest. He could not deny the deed when the arrest was made, because he was still holding the murder weapon and his clothes were soaked in blood. During the interrogation, Eisenbeiss remained silent. When he was taken to be tortured, he could give no other motive for his dreadful deed, other than the sight of his wife and children living in poverty had overcome him. On 30 April 1606 Eisenbeiss was taken to Eliasbrunn. There, he had to touch the corpses prior to their burial, as this was the local custom. On 5th of May 1606, at 8am, the judgment was read to him in Lobenstein. Later, Eisenbeiss was taken to Eliasbrunn where the judgment was executed. After his hands were chopped off, his thighs were crushed with heavy wheels and his heart was ripped out of his body. Then, he was decapitated and the remainder of his body quartered. His heart and guts were burned. The house in which Eisenbeiss lived was torn down, and the Court ordered nothing to be ever built in that place again.

Digital Object

Image notice

Full size images of all ballad sheets available at the bottom of this page

Image / Audio Credit

UB Erfurt: Sondermagazin, 13 - Tp. 8° 02970 (08). VDLied Digital.

Set to tune of...

Es ist gewißlich an der Zeit

Transcription

O Christlichs Herz Merck auff unnd wach
sey munder allezeite
unnd hör ein erschröcklche Sach
wieder böß feind von heute
zu Tag sein Tück noch brauchen thut
verwirft dein Menschen sinn und muth
teist ihn zu seiner seiten.

Sucht wo er ihn durch sein List
mög in sein Garen bringen
wie dann newlich geschehen ist
wie ich euch jetzt wil singen
von einem Mann welcher sehr reich
Hans Eissenbeiß sein Nam dergleich
hört weitter zu den dingen.

Von Lowenstein ein halbe Meil
auff einem Dorff er wohnet
zu Eliasbrunn der hat in eil
seins fleisch and Bluts nicht geschonet
Sondern bey einer halben stund
Sein Weib und Kind all frisch und gesund
jämmerlich ermörden thone

An eim Montag in dem Aprill
der 28 ware
hat er gethan des Teuffels wilt
umb 10. uhr für ware
vor Mittag fieng er solches an
ach Gott in seinem höchsten Thron
erbarm dich dessen gare.

Sein liebes Weib und höchste frewd
die schwanger ist gewesen
die hat auß grossen Haß und ?eid
vor ihm nit bönnen genesen
sons der sie rückling hinterwerts
ihr Gnick engwey geschlagen
mit schmerz ach deß jämmerlich wesens.

Ein Bürd Graß auff dem Rück sie hert
so hat mans liegend funden
beym Steinbühl hinderm Dorff versieht
das Hirn ist ihr rauß grunnen
ach Gott der erschecklichen Thatt
acht Wochen sie noch vor ihr hatt
ist erbärmlich zur stunden.

Nach dem ihr haußmagd Margareth
also die Fraw auch hiesse
besser hinwerz man finden thet
an einem Rain ist gwise
auff dem Rück ein Bürd Strew thet han
viel schläg und hieb sah man ihr an
das Blut von ihr thet fliessen.

Kein Menschen kenne man an ihr mehr
ach Gott deß steinem Herzen
der Böswicht hat gemachet sehr
noch mehr ein grössern Schmerzen
sein liebes Kind Henßlein genannt
auch erbärmlich umbbracht zu hand
Mensch halts für keinen scherzen.

Dasselbig man gefunden hat
bey seines Vatters Garten
neun Jahr des Alter auff ihm staht
ach Gott dem Knâblein zarte
sein Hirn gar sehr sexschmettert war
hinder beyden Obrn ran es ran klar
lag auff dem Angesicht harte.

Auff dem Ruck hers ein bütlein Graß
und ein Geisel in Händen
O Gottloß Herz wie hast doch das
können an deim Kind vollenden
noch grössern Jammer man bald fand
ein Knäblein Nicola genandt
underhalb Jahr alt gewesen.

Dasselb in einer Wiegen lag
neben deß Mörders Bette
dem er auch sein hälßlein ich sag
halb entzwey gehawen hette
war erbärmlich zu schawen an
erbarm es Gott ins Himmels Thron
der Mörderischen Thaten.

Weitter hat man todt funden gar
sein liebes Töchterleine
Margaretha ihr Namen war
das Mägdlein also reine
dem Vatter böß entlauffen wolln
damit ers nicht erwürgen solln
ach Gott es mocht nicht geseyne.

Freundlich es ihn thet bitten sehr
O Vatter laß mich leben
ich wil mein Tag nichts fordern mehr
darffst mir kein Pfennig geben
ach Gott es wolt je helffen nicht
sonder hat ihr Srirn und Angesicht
gar sehr zerschmettert eben.

Kein ruh der Bößwicht haben kund
in d Stuben ist er kommen
da sein ältest Söhnlein Michel genandt
bey 10. Jahrn alt gar fromme
am Tisch gesessen und für im fein
Feder, Dinten und sein schreib-büchlein
ghabt und fleissig geschrieben.

Hat den ermördet jämmerlich
wie man ihn da gefunden
hat er sein feder noch stätiglich
gehabt in der Hand der stunden
das Hirn geklebet an der Wand
das Blut durch die Mawer der Stuben ran
welches man auch da kunde.

Auß der Erden der Stuben nicht
durch kein Mittel vertreiben
der Teuffel ließ ihn feyren nicht
und thet ihn weitter treiben
zu erwürgen auch das Söhnlein sein
welches man nennet Hänselein
5. Jahr war alt sein Leibe.

Den hat man in eim Hemmetlein
todt bey der Siden funden
ist ihm sein Kopff und Angesicht rein
gar eingschlagen voll Wunden
ach Gott gar kläglich sah es auß
das Hirn an zweyen Orten rauß
hauffenweiß ist gerunnen.

Mehr hat er noch ein kleines Kind
bey 6. oder 7. Jahren
ermördet jämmerlich unnd gschwind
auch Nicola heissen ware
beym fördern Fenster man es fand
das hat er auch mit seiner Hand
grewlich zerhawen gare.

Nach dem ist er hinauß auffs Feld
kommen zu seinem Knechte
und sich gegen ihm gar grewlich gstellt
aber der Knecht nicht schlechte
mit der Geissel sich seiner wehrt
da er ihm aber zusetzt so herr
must ihm der Knecht entlauffen.

Der Mörder lieff in sein Wald nan
der Knecht thet solches anzeigen
in seim Holz wer er zu treffen an
solchs fand sich auch dergleichen
in eim dicken Busch man ihn erwischt
mit seinem Beynl noch Blutig frisch
er kundt nimmer entweichen.

Gen Lobenstein in die Fronvest
thet man ihn führen balde
solt da bekennen auff das best
kein einzig Wort der gstalte
er redt oder bekennen wil
her nach den 30. April
führt man ihn nauß gar balde.

Gen Eliasbrunn da stunden zwar
7. Särch bey einander
in ein Mutter und ihr Kind war
und er must allesander
belehn und anrügen sie
und man fragt warumb oder wie
er solches hette begangen.

Kein Wort im abzugewinnen war
man hat denselben Tage
noch alle siben Särge zwar
Ehrlich zue Erd mit Klage
bestattet auff den Kirchhoff nun
nemblichen zu Eliasbrunn
in ein Grab ich euch sage.

Bey solcher Leich find gewesen schon
fürnem Herzen un Frawen
der etlich ich wil zeigen an
war kläglichen zu schawen
von Geraw der Herr Canzler zwar
der Stadtschreiber auch darbey war
theten trawrig zuschawen.

Der Oberforstmeister ich melt
von Salbingen darbeye
auch sonst viel Volckes ungezehlr
Geistlich unn Weltlich freye
von Lobenstein die gantz Gemein
auch 21. Schülerlein
beweinten sie mit trewe.

Die Leichpredig hat damals than
Herz Johann Fischer eben
Pfarrer zu Kauperßdorff voran
auch hat müssen darneben
d’ Thäter solcher hören zu
ob sein Herz kommen möcht zu ruh
aber es ist vergeben.

Nach Lobenstein ist widerer
gfänglich geführet worden
unnd hengt da an vier Retten schwer
geschmidt an selben Orten
nach Urtheil schreibt man nah und weit
erfahren hat mans mit der Zeit
was er hat glitten dorten.

Jzund wil ich euch zeigen an
was er hat außgestanden
umb sein begangene Mordthat
die Brüst wol zu der stunde
hat man im abgerissen behend
groß Jammer und darzu elend
hat er auch außgestanden.

In ein Rühaut man ihn da bandt
zum Rad schleifft unverdrossen
Arm unnd Bein stieß man im ab zu hand
Hört weitter auch dermassen
sein Herz auß seinem Leib man hat
gerissen unnd geschlagen hart
dreymal umbs Maul mit grausen.

Sein Leib auff vier stücken zerhawet
gehencket auff vier Strassen
sein Hauß thet man da brechen ab
sein Kopff mit grossem Krausen
thet man stecken an dieselben statat
da er die That begangen hat
an seim Weib und sechs kleinen Kinder.

Das Herz und auch das Ingeweit
verbrandt man allesampte
das Urtheil holt man nah unnd weit
gar sehr in frembden Landen
zu Jena und auch Wittenberg
zu Leipzig ir mich eben merckt
Gott helff uns allesampten.

Ach frommer Christ nimb dirs zu muth
solch erschröchkliche thaten
daß der sein eigen fleisch und Blut
erwürgt ohn alle Gnade
sein Weib und noch 6. kleine Kind
das siebend in Mutterleib sich find
ach wehe deß grossen schaden.

Der Teuffel hat genommen ein
sein Herz magst wol gedencken
drumb sollen wir gerüstet seyn
dem bösen nit nachhencken
Gott siht auff alle Menschen Kind
was sie begehn für grosse Sünd
er thutgwißlich feim schencken.

Wenn du deß Morgens frü auffstehst
faß dein Gebet zusammen
du arbeitst oder nidergehst
verrichts in Gottes namen
wenn du das thust
wird dich dein Gott
behüten wol vor aller noth
umb seines Sohns willen
Amen.

Method of Punishment

breaking on the wheel

Crime(s)

murder

Gender

Date

Execution Location

Eliasbrunn

Printing Location

Freyburg : Meyen, 1606

URL

The Tragedy Of Hans Eisenbeiß, translated by: Gertrud Wilhelm, Irmgard von Schmeling, Agnes T Sauer, Robert Saavedra, 1997.
1038 Hans Eissenbeiß 1.jpg
1038 Hans Eissenbeiß 2.jpg
1038 Hans Eissenbeiß 3.jpg
1038 Hans Eissenbeiß 4.jpg
1038 Hans Eissenbeiß 5.jpg
]]>
Thu, 24 May 2018 14:57:56 +1000
<![CDATA[Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung...Von etlichen Jüden von Trient/ in Welschland...]]> https://omeka.cloud.unimelb.edu.au/execution-ballads/items/show/1265

Title

Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung...Von etlichen Jüden von Trient/ in Welschland...

Subtitle

Die Ander/ Von etlichen Jüden von Trient/ in Welschland ... Im Thon: Warumb betrübstu dich mein Hertz &c

Synopsis

A re-telling of the Simon of Trent story: Simon of Trent was a boy from the city of Trent whose disappearance and murder in 1475 was blamed on the leaders of the city's Jewish community, based on his dead body being found in the cellar of a Jewish family's house, and the confessions of Jews obtained under judicial torture. The song retains all the details but moves the events to Trient in Welschland, the French-speaking part of Switzerland.

Digital Object

Image notice

Full size images of all ballad sheets available at the bottom of this page.

Image / Audio Credit

Universitätsbibliothek Erfurt 13 - Tp. 8° 02970 (08)


Transcription

Die andere Zeitung.

Hoert zu ihr Christen Jung und Alt
was ich euch wil anzeigen bald
so sich zugetragen hat
in einer Statt Trient
in Welschland manchem wol bekandt.

Daselbst viel Jüden gewesen
die stifften Jammer unnd grosse Pein
mit einem Christen Kind
dasselbig sie gestolen han
legten ihm groß Pein und Marter an.

Diewil hergieng ihr Ostertag
und Christen Blut ihn mangel? that
sie suchten Renck und List
eim Jüden gabens ein guten Lohn
ein Christen Kind soll stelen thun.

Ein Arzt der Jüd gewesen
darumb ihm trawet manch frommer Christ
darumb die Jüden han
den Mörder außgeschicket bald
ein Kind zu stelen mit gewalt.

Er gieng in allen Gassen rumb
thet sich uberal sehen umb
letzlich ein kleines Kind
das spilt vor seines Vatters Hauß
ein schönes Knäblein uber auß.

Simon war dieses Kindlein genandt
der Jüd der namb es bey der Hand
gab ihm die besten Wort
zu deinem Vatter ich dich wil tragen
drumb schwig das Kindlein still.

Gar schnell unter den Mantel namb
darmit wol in deß Jüden Hanß kam
Samueh’s also genandt
Ach Gott in deinem höchsten Thron
was Jammer sich thet haben an.

Die Jüden hetten ein grosse Frewd
ob diesem Kind wol zu der Zeit
gleich thetten sie fangen an
mit Nadel Pfriemen unnd anders mehr
das theten sie alles suchen her.

Da nun das Kind sein Vatter nit sah
sein liebe Mutter war auch nicht da
ein hellen schrey das Kind da thet
sein Hälßlein thetens ihm binden zu
wie ihr dann jetzt werd hören nun.

Der ein der nambs auff seinen Schoß
der ander hart darneben saß
ein Schüssel namb in die Hand
darin das Blut thet fangen auff
setz hubens schnell uberhauff.

Stochen das arme Kindelein
an seinem gantzen Leibe sein
mit Nadel unnd Pfriemen sehr
sein Hälßlein ihm zugebunden han
kein schrey es weitter nicht kundt thun.

O Vatter du allerhöchster Gott
was lidt das Kind für grosse not
in dieser stund fürwar
von der Gottlosen Jüdenschaar
die Christum auch verfolget gar.

Als es vergossen hett sein Blut
sein Leben sich jetzt enden thut
schlugen sies gar zu todt
thertens vergraben unter das Hew
daß es ihn nicht brecht ein Geschrey

Als Vatter unnd Mutter nun kamen heim
ihr Kind nicht thet? vorhanden seyn
groß Jammer hub sich an
sie lieffen in alle Gasses hin
und schryen sehr mit lautter Stimm.

Herz Jesu Christ in deinem Thron
wo bistu doch mein lieber Sohn
immermehr kommen hin
bistu ins Wasser gefallen
so muß es Gott geklaget seyn.

Die Kinder in der Statt gemein
die schryen alle uberein
die Jüden das Kind han gestolen
und genommen hin
der heylig Geist gabs ihn in sinn.

Sein Vatter unnd Mutter alle beyd
sind nider gefallen auff die Erd
in Ohnmacht lagen da
Ach Sohne liebster Sohne mein
wie bringstu uns in grosse pein.

Ein frommer Bischoff wie ich sag
der wohnet dißmals in der Statt
dem theten sie es zeigen
derselbig als ein frommer Mann
seine Trabanten bald thet schicken an.

Daß man soll suchen in der Statt
inallen Haußern wie ich sag
wie dann geschehen ist
doch kundt man diese Kindelein
nicht finden wie ich melde fein.

Die Jüden waren hart verzagt
und hielten da ein schnellen raht
wie sies wollen fangen an
daß man die sach nicht auffdeckt
wie ich dann jetzt wil singen recht.

Ins Wasser sies geworffen han
groß Stein thetens ihm hencken an
das Wasser aber nicht
das Kindelein wolt nemen an
dieweil es hert keine schuld daran.

Sie lieffen für den Bischoff hin
auß falschem erdichten sinn
ein Kindlein gefunden wer
in Samuels Keller wir zeigen an
zu neid und haß has mans uns than.

Der Bischoff als ein frommer Mann
ließ ihm sie Sach zu hertzen gahn
von stunden schicker hin
zu holen dieses Kindelein
ach Gott wie ther Vatter und Mutter sein.

Die Jüden das Kind musten greiffen an
das Blut gar bald gegen ihn sprang
hierbey thet man es sehen
daß sie dem armen Kindelein
hetten genommen das Leben sein.

Die Jüden man gefangen namb
groß Pein unnd Marter man ihn thet an
biß sie bekennet han
daß sie das Kind gestolen han
auch jämmerlich umbringen than.

Ein grosses Gut dem Bischoff han
geborten und zu geben thun
es möcht sie helffen nicht
kein Gut un Gelt wolt nemen an
das kindlein er wolt rechen thun.

Mit Zangen sie gerissen hat
und thet sie schleiffen durch die statt
in allen Gassen rumb
auch sie thet stossen mit dem Rad
endlich darauff geleget hat.

Samuel der Dieb ihm selber vergab
daß man nit mehr erfahren hat
su Pulffer verbrennen thun
Hiemit wil ich beschliessen thun
durch Jesum Christum seinen Sohn.

Method of Punishment

breaking on the wheel

Crime(s)

murder

Gender

Date

Printing Location

Freyburg
Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung 1.jpg
Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung 2.jpg
Drey warhafft und erschröckliche newe Zeitung 3.jpg
]]>
Sun, 23 Feb 2020 16:44:17 +1100